La quête d'identité ressemble à un parcours qui traverse les époques et le temps, celle-ci vous mène sur des sentiers inattendus. Paul M., personnage central de cette œuvre créée par Didier Goupil, varie les tableaux et s'entête à penser qu'il sera de plus en plus beau. Il modifie son apparence, son image, selon les lieux, les circonstances, en change, non comme de chemise bien qu'il adore les tissus, les objets précieux, les oeuvres d'art, les livres reliés, toutes sortes de collections prestigieuses et raffinées, les peintures de ses ancêtres qui le regardent d'un oeil sévère, comme s'ils restaient témoins de cette transformation.

Didier Goupil qui a écrit des nouvelles et des romans remarqués par la critique, réussit encore ici à vous fasciner par une écriture fantastique. Si vous aimez le luxe, la beauté, si vous avez des goûts éclectiques, il vous faut lire ce livre qui entraîne votre esprit dans une galerie de tableaux, amateur ou curieux, vous aimerez le lire, mettez le dans la valise, dans le sac à main, ne l'abandonnez pas au fond d'un tiroir, vous comprendrez pourquoi . Dévorez-le, le temps d'un voyage, une soirée paisible, vous ne le regretterez pas. Il est envoûtant, d'une belle écriture. A lire, absolument .

Kim

Voilà un livre qui m'a appris beaucoup de choses sur ces pays dont la vérité historique nous est restée floue pendant longtemps, sur les pratiques mises à jour et que l'on sait, sur la reconnaissance et l'accpetation des périodes sombres de l'histoire qui semblent hélos, toujours se reproduire.   Ici, c'est bien un pas dans l'histoire qui s'est fait grâce aux convictioins profondes, personnelles et qui ont évolué par de longs échanges, des rencontres et des discussions, des volontés d'aller plus loin dans l'acceptation, la démarche même de ce que l'on appelle le pardon, et permis la reconnaissance de la Shoah, des camps d'extermination et des ces monstruosités dans l'histoire et qui laissent des marques au niveau des églises et du vécu de tant de peuples, tant de familles et d'individus qui en restent marqués à jamais pour certains. 

Page après page, ces nouvelles plus ou moins fantasques et fruit d'une imagination débridée nous font rencontrer les personnages qui dans un processus lié au temps, au hasard et à leur libre arbitre se trouvent confrontés aux choix essentiels d'agir avec angélisme ou de façon démoniaque.  La frontière est ténue et le choix n'est pas entièrement rationnel.  Les sentiments et émois des différents personnages sont décrits avec précision et réalisme, de façon assez vive pour ne pas sombrer dans le mélodrame tout en plongeant dans le monde des ressentis, des rancunes, des haines, des ambitions, des dévotions pour régler cette relation au réel auquel est confronté tout un chacun.  On fait un rapide survol de nouvelles, captivantes, découvrant en quelques pages et rassemblées en quatre différentes approches de ce monde obscur qui trouve ici à chaque fois une solution dans une tradition culturelle bien trempée de la pensée judéo-chrétienne, il faut le dire, qui résoudront ces équations éternelles du bien et du mal et du pardon ainsi que de la rédemption.  Un réel plaisir à se laisser mener par ces sentiments et ces réflexions très personnels et tout autant universels.

Kim

Voilà, voilà tant de temps que les mots ne sont plus venus s'inscrire par besoin de silence, par hésitation et puis peut-être tout simplement besoin de laisser le temps faire son travail non de sape mais de cicatrisation, d'oubli, de pacification.  Je reviens donc avec le désir de reprendre les mots, les choses entendues, vues et quelques commentaires. Ensuite je me remettrai de ce long silence qui apaise.  Je n'ai pas toutes le clés mais soit, on peut dire que c'est bien le jour de la fête des mères belges que je retrouve le chemin des écrits, mais oui, bien sûr, c'est évident.  Bonne fête à toutes les mamans belges, dans quelques jours, je reviendrai pour les mamans françaises, et il est faux de penser que toutes les femmes sont concernées, certains pays ne laissent pas de place à cette reconnaissance.  Aujourd'hui ce m'est un plaisir,   Je le dis, je le murmure, je le répète, bonne fête à celle qui sont, qui ont été ou qui ont souhaité être maman, c'est un état d'esprit.  Il nous reste les mots pour le dire, pour le murmurer pour vous le souffler à l'oreille,..

Kim 

 Je réfléchis, je médite mais sur quoi, pourquoi à moins que ce ne soit une simple manière de fixer des instants, des idées, pensées qui m'effleurent et disparaissent tout aussi soudainement qu'elles me soient apparues !  Fixer, figer pour un temps, pour longtemps...  Qui soit, pour un temps certainement !  

Kim